Vous avez surement entendu parlé (ou vécu !) les quatre types de management que l’on rencontre le plus souvent en entreprise : le management directif, le management délégatif, le management persuasif et le management participatif.
Parmi ces 4 approches du management, il semblerait que le participatif ait particulièrement le vent en poupe. Le management participatif fait en effet écho aux nouvelles attentes des collaborateurs et est très adapté aux évolutions en cours du monde du travail. Rien d’étonnant dans un monde connecté, où chacun a l’habitude d'interagir et une volonté croissante de s’impliquer dans une aventure qui a du sens.
Retour sur les 5 piliers du management participatif, sur la manière de le mettre en place mais aussi sur certaines de ses limites.
L’origine du management participatif
Commençons par un peu d’histoire ! Le management participatif apparaît dans les années 50 aux Etats-Unis en réaction à un management plus autoritaire et directif, attaché à une manière de diriger plus traditionnelle et hiérarchique. À l’époque, ce type de management est évoqué dans les travaux de Frederick Herzberg (The Motivation to Work, 1959), dans lesquels il identifie les facteurs de satisfaction au travail, parmi lesquels on retrouve les facteurs de motivation : le besoin de s’accomplir, d’avoir des responsabilités, de prendre des initiatives, de progresser.
En somme, le management participatif mise davantage sur l’individu en tant que personne dotée de compétences comportementales (soft skills), et moins sur une simple force de travail.
Les 5 piliers pour être un manager participatif
Cette nouvelle vision du management implique de faire évoluer le rôle des managers. Pour passer à un style de management participatif, chaque manager doit suivre 5 principes fondamentaux : :
- Mobiliser : en partageant sa stratégie pour l’entreprise avec ses collaborateurs, le manager inspire et engage l’équipe vers un but commun.
- Déléguer et consulter : le manager participatif ne garde pas tout pour lui, il fait confiance et écoute. Afin de déléguer de manière pertinente, il encourage l’échange et les débats, soulève des questions et apporte des réponses. C’est cela qui permet des prises de décision collectives. Il demande donc l’avis de chacun pour responsabiliser.
- Encourager et challenger : l’idée est d’encourager les collaborateurs à se surpasser, à acquérir de nouvelles compétences, que ce soit des compétences humaines (soft skills) ou des compétences techniques (hard skills). L’un des enjeux du management participatif est d’aider les collaborateurs à prendre confiance en eux, à remettre en question et à bousculer les codes pour trouver les solutions les plus pertinentes.
- Anticiper les problèmes et trouver des solutions : le manager est là pour arbitrer les éventuels conflits, identifier les freins et pour cela, il fait participer l’équipe. Ce sont ceux qui sont au cœur du problème qui sont les mieux placés pour trouver une solution.
- Réguler les repports : qui dit management participatif ne signifie pas pour autant anarchie ! Le manager participatif doit encourager l’autonomie et la participation mais il doit aussi définir des règles et veiller à maintenir une bonne coordination des échanges.
Comment mettre en place un management participatif ?
Le management participatif ne se décrète pas, il s’expérimente et prend forme grâce des actions concrètes et des attitudes au quotidien.
Pour instaurer ce type de management, certaines règles sont à instaurer pour assurer une coopération et coordination optimales :
- réserver un temps de dialogue et d’écoute collective toutes les semaines, mais aussi des entretiens individuels. Pour que ces temps d’échanges deviennent une habitude, vous pouvez les prévoir sur l’outil Popwork et y annoter les sujets en cours ;
- donner du feedback régulier et avoir une bonne gestion des conflits quand ils apparaissent
- mettre en place un dispositif de développement personnel et des outils collaboratifs pour faciliter l’interaction et le développement des collaborateurs
- initier des brainstorms, créer une boîte à idées
Bien sûr, inutile de préciser qu’une communication claire, une réelle transparence et une écoute attentive sont des prérequis ! Des qualités très appréciées en particulier pour la génération Y et génération Z, qui cherchent avant tout à être bien informés pour mieux s’engager dans un projet porteur de sens.
Management participatif : ses points positifs et ses limites
Le management participatif améliore la qualité de vie au travail en capitalisant sur l’intelligence collective. Il permet aussi une amélioration de l'ambiance de travail grâce aux rapports sains entre managers et collaborateurs, mais aussi à l’implication et à l’autonomie de chacun. La responsabilisation a tendance à effacer les rapports de force et de subordination, et donc les éventuelles frustrations. Tous ces facteurs participent à la montée en compétence du collaborateur et à l’efficacité de son travail.
En revanche, la mise en place de ce type de management peut parfois être chronophage pour les managers et les équipes. Pour éviter cet écueil, ne réinventez pas la roue et appuyez-vous sur une méthode éprouvée et adoptez des outils qui ont déjà fait leurs preuves.
Popwork peut vous y aider : en posant quelques questions chaque semaine à chacun des membres de votre équipe, vous responsabilisez votre équipe, identifiez les sujets importants pour eux. C’est un excellent moyen pour faire participer chacun des membres de votre équipe et traiter les sujets de manière concertée et efficace.